Différences entre les versions de « GT Géométrie Discrète et Morphologie Mathématique »

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'''Autres sites''' : http://lama.univ-savoie.fr/gt-geodis/ et http://gt-geodis.gdr-im.fr/<br />
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'''Autre site''' : http://gt-gdmm.u-bordeaux.fr <br />
  
'''Responsables''' : Jacques-Olivier Lachaud (LAMA, Chambéry) et Yan Gérard (LIMOS, Clermont)<br />
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'''Responsables''' : Isabelle Sivignon (GIPSA-Lab, Grenoble) et Nicolas Passat (CReSTIC, Reims) <br />
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'''Anciens Responsables''' : Yan Gérard (LIMOS, Clermont-Ferrand) jusqu'en novembre 2019 et Jacques-Olivier Lachaud (LAMA, Chambéry) jusqu'en novembre 2016 <br />
  
'''Mots-clés''' : Topologie et géométrie discrète, morphologie mathématique, analyse d'image, graphe et
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'''Mots-clés''' : Géométrie discrète, morphologie mathématique, topologies discrète et digitale, imagerie discrète, graphes.<br />
image.<br />
 
  
 
== Liste des journées du groupe de travail ==
 
== Liste des journées du groupe de travail ==
Chaque manifestation est destinée à tous les thèmes du GT GéoDis. De plus, les journées sont organisées chaque année par des
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Chaque manifestation est destinée à tous les thèmes du GT GDMM. Les journées sont organisées chaque année sur un site différent, par les collègues d'un laboratoire local, afin d'impliquer l'ensemble de la communauté et de favoriser une représentativité de toutes les tendances du GT GDMM.  
laboratoires différents, afin de faire tourner au mieux les lieux de rencontre et de favoriser une représentativité de toutes les tendances du GT GéoDis.  
 
  
*14/06/2016 : Marseille                       (LSIS)                         en préambule de la conférence CTIC Computional Tologoly and Image Context : http://www.lsis.org/ctic2016
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*22-23/22/2022 : Bordeaux (LABRI) accolé au j•FIG - CF. le nouveau site https://gdr-igrv.fr/
*26/11/2015 : Lyon                           (LIRIS)                       38 participants : http://liris.cnrs.fr/afig2015/
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*15-16/11/2021 : Nancy (LORIA) : une trentaine de participants en présentiel pour 34 inscrits
*25/11/2014 : Reims                           (CReSTIC)                     43 participants : http://reimsimage2014.univ-reims.fr/geodis-2014/
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https://gdmm2021.sciencesconf.org/
*13/06/2013 : Paris                           (IGM/LIAFA)                   37 participants : http://jgeodis2013.sciencesconf.org/
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*23/11/2020 => reporté au mardi 16 mars 2021 : à distance de Nancy (LORIA) : une cinquantaine de participants pour 65 inscrits
*08/06/2012 : Nantes                         (IRCCyN)                       50 participants : http://www.irccyn.ec-nantes.fr/gdrim-geodis/doku.php?id=start
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https://gdmm2020.sciencesconf.org/
*19/10/2011 : Clermont-Ferrand               (ISIT/LIMOS/LSIIT)             55 participants
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*12/11/2019 : Marseille (LIS) - en même temps que les plénières du GdR IG-RV : 23 participants
*03/12/2010 : Strasbourg                     (LSIIT)                       40 participants
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https://gdmm2019.lis-lab.fr
*09/11/2009 : Montpellier                     (LIRMM)                       40 participants
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*20/06/2018 : Lyon (LIRIS) - en même temps que les JIG 2018 : 39 participants
*21/11/2008 : Chambéry                       (LAMA)                         51 participants : http://www.lama.univ-savoie.fr/gdrim-geodis/index.php
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https://projet.liris.cnrs.fr/jig2018/gtgdmm.html
*09/11/2007 : Saint-Dié-des-Vosges           (LORIA)                       49 participants
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*3-4/05/2017 : Poitiers (XLIM-SIC) : 39 participants
*16/03/2007 : Clermont-Ferrand               (LAIC)                         32 participants
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https://journeegdmm.sciencesconf.org
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*14/06/2016 : Marseille (LSIS) - en préambule de CTIC 2016 : 20 participants
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http://www.lsis.org/geodis2016
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*26/11/2015 : Lyon (LIRIS) - adossé aux journées de l'AFIG 2015 : 38 participants
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https://projet.liris.cnrs.fr/afig2015/?page_id=28
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*25/11/2014 : Reims (CReSTIC) - en même temps que Reims Image 2014 : 43 participants
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http://www.af-rv.fr/afrv2014/geodis-2014
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*13/06/2013 : Paris (LIGM / LIAFA) : 37 participants
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http://jgeodis2013.sciencesconf.org/
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*08/06/2012 : Nantes (IRCCyN) : 50 participants  
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*19-20/10/2011 : Clermont-Ferrand (ISIT / LIMOS / LSIIT) : 55 participants
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*03/12/2010 : Strasbourg (LSIIT) : 40 participants
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*09/11/2009 : Montpellier (LIRMM) : 40 participants
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*21/11/2008 : Chambéry (LAMA) : 51 participants
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*09/11/2007 : Saint-Dié-des-Vosges (LORIA) : 49 participants
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*16/03/2007 : Clermont-Ferrand (LAIC) : 32 participants
  
 
== Objectifs==
 
== Objectifs==
La géométrie discrète est un domaine de recherche qui vise à définir une géométrie consistante sur des espaces discrets, qui apparaissent naturellement en informatique. Les images numériques forment un exemple parmi d'autres des espaces qui intéressent la géométrie discrète. La communauté s'intéresse à la fois aux propriétés théoriques des objets définis dans ces espaces discrets, aux algorithmes pour les extraire ou les manipuler, et aux applications potentielles de ces
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La géométrie discrète est un domaine de recherche dont l'ambition est de développer une géométrie consistante sur des espaces discrets. Ce type d'espaces apparaît naturellement en informatique, par exemple dans les images numériques, dont les pixels sont centrés sur une grille. La communauté s'intéresse à la fois : aux définitions et propriétés théoriques des objets définis dans ces espaces (c'est la partie la plus mathématique du domaine) ; aux algorithmes pour extraire et manipuler ces objets (c'est la branche la plus algorithmique) ; aux applications de ces outils, par exemple en synthèse d'images et de formes (c'est la partie la plus appliquée). Les espaces discrets isomorphes à la grille des points entiers Z2 ou plus généralement Zd sont les plus étudiés du domaine. On les appelle espaces digitaux. La géométrie digitale est ainsi le domaine de la géométrie discrète qui s'intéresse aux parties de Zd là où la géométrie euclidienne est la géométrie de l'espace continu Rd.
outils à l'analyse ou à la synthèse d'image et de formes.
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La morphologie mathématique est une théorie non-linéaire initialement dédiée au traitement d'images, mais qui s'est depuis lors élargie à d'autres domaines. Principalement basée sur la théorie algébrique des treillis, elle permet de définir des opérateurs génériques de complexité croissante, dont les premières utilisations ont porté sur les images binaires, mais qui sont également valides pour la manipulation et le traitement d'images à niveaux de gris ou multivaluées, ou encore des structures plus générales (graphes, maillages, nuages de points...). Plus récemment, une seconde branche de la morphologie mathématique s'est intéressée au développement d'opérateurs dits connexes, s'appuyant sur des notions de topologie combinatoire. Si la plupart des concepts de morphologie mathématique sont valides dans le continu, son principal champ d'action est le traitement de données discrètes, de façon identique à la géométrie discrète.
  
 
== Historique ==
 
== Historique ==
Des réunions plus ou moins informelles réunissaient déjà les chercheurs français de la communauté Géométrie Discrète dès les années 1990. En particulier, la conférence internationale DGCI (Discrete Geometry for Computer Imagery), dédiée au domaine, a été lancée par la communauté française portée par Jean-Marc Chassery et Jean Françon dans les années 1990. Des réunions avaient également lieu à l'université Paris 7 (Jussieu) avec l'aide du LIAFA, ou encore dans les locaux de l'ENS Ulm. Plus tard, elles furent organisées à Clermont-Ferrand par le LAIC, ou à Lyon par le LIRIS.
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La communauté française de géométrie discrète a commencé à se constituer dans les années 1990, à Strasbourg autour de Jean Françon et Jean-Pierre Reveillès, à Grenoble avec Annick Montanvert et Jean-Marc Chassery, et à Paris avec Maurice Nivat, avant de s'étendre plus largement sur le territoire. Elle est à l'origine de la conférence internationale DGCI (Discrete Geometry for Computer Imagery) et de réunions moins formelles organisées à l'Université Paris VII, à l'ENS Ulm, ou plus tard à Clermont-Ferrand par le LAIC et à Lyon par le LIRIS.
 
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Pour sa part, la morphologie mathématique a été fondée au milieu des années 60 par Georges Matheron et Jean Serra, au sein de l'Ecole des Mines. Son développement, initialement motivé par des considérations pratiques liées à la géologie et aux applications industrielles s'est rapidement formalisé pour donner corps à une théorie mathématique versatile et notamment applicable à de nombreux domaines, dont l'imagerie discrète. La communauté des chercheurs en morphologie mathématique est à la origine de la conférence internationale ISMM (International Symposium on Mathematical Morphology).
La communauté géométrie discrète s'est réellement structurée depuis 2006 au sein du GDR IM (Informatique mathématique), avec un groupe de travail propre, des réunions régulières, une liste de diffusion, un site web. Les membres du GT GéoDis étant désormais à l'interface des nouvelles sections 6 et 7 de l'INS2I, il est naturel que le GT GéoDis, originellement rattaché au seul GDR IM,
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Un groupe de travail relatif à la géométrie discrète était constitué avant la création du GdR IM. Son accueil au sein de ce GdR, sous le nom de GT GéoDis, lui a procuré une structure et une visibilité nationale, et lui a permis de s'intégrer dans la vaste communauté française de l'Informatique Mathématique. Les membres du GT GéoDis se trouvant souvent à l'interface des nouvelles sections 6 et 7 de l'INS2I, le GT GéoDis a rejoint, en 2014, le GdR IGRV, sans pour autant quitter le GdR IM. En 2017, la communauté "morphologie mathématique", qui ne disposait pas jusqu'alors de groupe de travail au niveau national, a rejoint le GT GéoDis, pour donner naissance au GT GDMM, qui fédère désormais les activités des deux communautés.
demande un double rattachement au GDR IM et au GDR IG-RV.
 
  
 
== Activités scientifiques ==
 
== Activités scientifiques ==
La vocation du groupe de travail de géométrie discrète est de participer à l'animation de la recherche française dans ce domaine. Le GT GéoDis a développé les liens entre les approches fondamentales de la géométrie discrète (combinatoire des mots, langage, systèmes
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La vocation du Groupe de Travail de Géométrie Discrète et Morphologie Mathématique est de participer à l'animation de la recherche française dans ces domaines. Le GT GDMM présente naturellement des liens avec les deux autres GT de géométrie (GT Géométrie Algorithmique et GT Modélisation Géométrique), qui se traduisent notamment par l'organisation d'un événement récurrent commun, les Journées Informatique et Géométrie (JIG). Plus généralement, les thèmes développés dans le GT GDMM trouvent également des échos dans d'autres domaines, notamment en traitement d'images, en optimisation et en machine learning.
dynamiques, arithmétique) et les approches algorithmiques de la géométrie discrète (issues de la communauté plus proche de l'analyse d'image, de la reconnaissance des formes ou de l'informatique graphique). On note aussi des rapprochements avec les thèmes connexes des GT géométrie algorithmique et modélisation géométrique.
 
  
De plus, le GT GéoDis, en donnant naissance à de nombreux échanges et collaborations entre chercheurs du domaine, a facilité l'essor de plusieurs projets entre différents laboratoires de la communauté :
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Au niveau international, les activités scientifiques du GT GDMM intersectent celles du TC 18 de l'IAPR (Discrete Geometry and Mathematical Morphology) : http://www.tc18.org.
* des projets ANR blanches : GeoDIB (2006-2011), KIDICO (2010-2014), DigitalSnow (2011-2015),
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Les principaux résultats de la communauté scientifique fédérée, au niveau national, par le GT GDMM sont diffusés au sein de quelques conférences phares :
* des projets ANR thématiques : FOGRIMMI (2007-2010), ReVeS (2010-2014),
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* DGCI - IAPR international conference on Discrete Geometry for Computer Imagery (https://dblp.uni-trier.de/db/conf/dgci/)
* le projet fédérateur DGtal de bibliothèque logiciel dédiée à la géométrie discrète et ses applications (depuis 6/2010).
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* ISMM - International Symposium on Mathematical Morphology (https://dblp.uni-trier.de/db/conf/ismm/)
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* IWCIA - International Workshop on Combinatorial Image Analysis (https://dblp.uni-trier.de/db/conf/iwcia/)
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* CTIC - International Workshop on Computational Topology in Image Context (https://dblp.uni-trier.de/db/conf/ctic/)
  
== Laboratoires participants ==
+
== Principaux laboratoires participants ==
Environ 70 permanents (dont 23 femmes) et 30 non-permanents
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Environ 130 permanents (dont 25 femmes) et 50 doctorants / post-doctorants
  
 
{| class="wikitable"
 
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! Unité  !! Code    !! Tutelle(s)                                          !! Correspondant       !! Nb. Perm. !! Nb. Doctorants
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! Unité  !! Code    !! Tutelle(s)                                          !! Correspondant         
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|LIGM      || UMR 8049 || CNRS, U. PEM, ESIEE-Paris, École des Ponts ParisTech  || M. Couprie          || 14       || 5
 
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|XLIM      || UMR 7252 || CNRS, U. Poitiers                                    || E. Andrès          || 8        || 2
 
 
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|LORIA    || UMR 7503 || CNRS, U. Lorraine, INRIA                              || I. Debled-Rennesson || 6        || 3
+
|LIGM      || UMR 8049 || UPEM, ESIEE-Paris, ENPC, CNRS                        || J. Cousty         
 
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|LIRIS    || UMR 5205 || CNRS, U. Lyon 1, U. Lyon 2, INSA Lyon, EC Lyon        || D. Coeurjolly      || 5        || 2
+
|LIMOS & IP|| UMR 6158 || UCA, ESME, CNRS                                      || Y. Gerard         
 
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|ICube    || UMR 7357 || CNRS, U. Strasbourg, INSA Strasbourg, ENGEES          || M. Tajine           || 4        || _       
+
|XLIM      || UMR 7252 || U. Poitiers, Unilim, CNRS                            || E. Andrès            
 
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|LIF      || UMR 7279 || CNRS, U. Aix-Marseille                                || E. Thiel            || 4        || _
+
|LIRIS    || UMR 5205 || UCB Lyon 1, U. Lumière Lyon 2, INSA Lyon, EC Lyon, CNRS    || D. Coeurjolly     
 
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|LAMA     || UMR 5127 || CNRS, Univ. Savoie Mont Blanc                        || J.-O. Lachaud      || 3        || 3
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|LRDE     ||         || EPITA                                                || T. Géraud
 
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|GIPSA-Lab || UMR 5216 || CNRS, U. de Grenoble Alpes, Grenoble-INP            || I. Sivignon        || 3        || 1
+
|LTCI      ||         || Télécom Paris                                        || I. Bloch
 
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|LSIS      || UMR 7296 || CNRS, U. Aix-Marseille, U. Toulon, ENSAM              || M. Daniel          || 3        || _
+
|LIS      || UMR 7020 || U. Aix-Marseille, CNRS                                || J.-L. Mari           
 
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|LaBRI     || UMR 5800 || CNRS, U. Bordeaux, Bordeaux INP                      || A. Vialard          || 2        || 1
+
|LORIA     || UMR 7503 || U. Lorraine, INRIA, CNRS                              || I. Debled-Rennesson
 
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|IRIF      || UMR 8243 || CNRS, U. Paris-Diderot                                || V. Berthé          || 2        || 1
+
|ICube    || UMR 7357 || Unistra, INSA, ENGEES, CNRS                           || M. Tajine               
 
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|IRCCyN    || UMR 6597 || CNRS, U. Nantes, EC Nantes, École des Mines de Nantes || N. Normand          || 1        || 3
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|CMM      ||         || Mines Paristech, Université PSL                      || M. Bilodeau     
 
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|CReSTIC  || EA 3804 || U. Reims Champagne-Ardenne                            || N. Passat          || 1        || 3
+
|LISSI    || EA 3956 || UPEC                                                  || O. Tankyevych   
 
|-
 
|-
|GREYC    || UMR 6072 || CNRS, U. Caen, ENSICAEN                               || S. Fourey          || 1        || _
+
|GIPSA-Lab || UMR 5216 || Grenoble-INP, UGA, CNRS                               || I. Sivignon       
 
|-
 
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|LIRMM    || UMR 5506 || CNRS, U. Montpellier                                  || C. Fiorio          || 1        || _
+
|LIPADE    || EA 2517  || U. Paris                                              || C. Kurtz       
 
|-
 
|-
|MIA      || EA 3165  || U. La Rochelle                                        || G. Wallet          || 1        || _
+
|IRISA    || UMR 6074 || UBS, U. Rennes 1, ENS Rennes, INSA Rennes, IMT, CentraleSupelec, CNRS, INRIA      || S. Lefèvre     
 
|-
 
|-
|LHC      || UMR 5516 || CNRS, U. Jean Monnet                                  || J.-M. Becker        || 1        || _
+
|LaBRI    || UMR 5800 || U. Bordeaux, Bordeaux INP, CNRS, INRIA                      || A. Vialard         
 
|-
 
|-
|S2HEP    || EA 4148  || U. Lyon 1, ENS Lyon                                  || C. Mercat          || 1        || _
+
|LS2N      || UMR 6004 || EC Nantes, IMT Atlantique, U. Nantes, CNRS, INRIA                        || N. Normand     
 
|-
 
|-
|ISIT || || Univ Clermont    ||       A. Vacavant        ||          2      ||          1
+
|LAMA      || UMR 5127 || U. Savoie Mont-Blanc, CNRS                        || J.-O. Lachaud     
 
|-
 
|-
|LIMOS || || Univ Clermont  ||       Y. Gerard          ||          5     ||          1
+
|CReSTIC  || EA 3804  || U. Reims Champagne-Ardenne                            || N. Passat      
 
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Version actuelle datée du 7 février 2022 à 12:12

Autre site : http://gt-gdmm.u-bordeaux.fr

Responsables : Isabelle Sivignon (GIPSA-Lab, Grenoble) et Nicolas Passat (CReSTIC, Reims)
Anciens Responsables : Yan Gérard (LIMOS, Clermont-Ferrand) jusqu'en novembre 2019 et Jacques-Olivier Lachaud (LAMA, Chambéry) jusqu'en novembre 2016

Mots-clés : Géométrie discrète, morphologie mathématique, topologies discrète et digitale, imagerie discrète, graphes.

Liste des journées du groupe de travail

Chaque manifestation est destinée à tous les thèmes du GT GDMM. Les journées sont organisées chaque année sur un site différent, par les collègues d'un laboratoire local, afin d'impliquer l'ensemble de la communauté et de favoriser une représentativité de toutes les tendances du GT GDMM.

  • 22-23/22/2022 : Bordeaux (LABRI) accolé au j•FIG - CF. le nouveau site https://gdr-igrv.fr/
  • 15-16/11/2021 : Nancy (LORIA) : une trentaine de participants en présentiel pour 34 inscrits

https://gdmm2021.sciencesconf.org/

  • 23/11/2020 => reporté au mardi 16 mars 2021 : à distance de Nancy (LORIA) : une cinquantaine de participants pour 65 inscrits

https://gdmm2020.sciencesconf.org/

  • 12/11/2019 : Marseille (LIS) - en même temps que les plénières du GdR IG-RV : 23 participants

https://gdmm2019.lis-lab.fr

  • 20/06/2018 : Lyon (LIRIS) - en même temps que les JIG 2018 : 39 participants

https://projet.liris.cnrs.fr/jig2018/gtgdmm.html

  • 3-4/05/2017 : Poitiers (XLIM-SIC) : 39 participants

https://journeegdmm.sciencesconf.org

  • 14/06/2016 : Marseille (LSIS) - en préambule de CTIC 2016 : 20 participants

http://www.lsis.org/geodis2016

  • 26/11/2015 : Lyon (LIRIS) - adossé aux journées de l'AFIG 2015 : 38 participants

https://projet.liris.cnrs.fr/afig2015/?page_id=28

  • 25/11/2014 : Reims (CReSTIC) - en même temps que Reims Image 2014 : 43 participants

http://www.af-rv.fr/afrv2014/geodis-2014

  • 13/06/2013 : Paris (LIGM / LIAFA) : 37 participants

http://jgeodis2013.sciencesconf.org/

  • 08/06/2012 : Nantes (IRCCyN) : 50 participants
  • 19-20/10/2011 : Clermont-Ferrand (ISIT / LIMOS / LSIIT) : 55 participants
  • 03/12/2010 : Strasbourg (LSIIT) : 40 participants
  • 09/11/2009 : Montpellier (LIRMM) : 40 participants
  • 21/11/2008 : Chambéry (LAMA) : 51 participants
  • 09/11/2007 : Saint-Dié-des-Vosges (LORIA) : 49 participants
  • 16/03/2007 : Clermont-Ferrand (LAIC) : 32 participants

Objectifs

La géométrie discrète est un domaine de recherche dont l'ambition est de développer une géométrie consistante sur des espaces discrets. Ce type d'espaces apparaît naturellement en informatique, par exemple dans les images numériques, dont les pixels sont centrés sur une grille. La communauté s'intéresse à la fois : aux définitions et propriétés théoriques des objets définis dans ces espaces (c'est la partie la plus mathématique du domaine) ; aux algorithmes pour extraire et manipuler ces objets (c'est la branche la plus algorithmique) ; aux applications de ces outils, par exemple en synthèse d'images et de formes (c'est la partie la plus appliquée). Les espaces discrets isomorphes à la grille des points entiers Z2 ou plus généralement Zd sont les plus étudiés du domaine. On les appelle espaces digitaux. La géométrie digitale est ainsi le domaine de la géométrie discrète qui s'intéresse aux parties de Zd là où la géométrie euclidienne est la géométrie de l'espace continu Rd.

La morphologie mathématique est une théorie non-linéaire initialement dédiée au traitement d'images, mais qui s'est depuis lors élargie à d'autres domaines. Principalement basée sur la théorie algébrique des treillis, elle permet de définir des opérateurs génériques de complexité croissante, dont les premières utilisations ont porté sur les images binaires, mais qui sont également valides pour la manipulation et le traitement d'images à niveaux de gris ou multivaluées, ou encore des structures plus générales (graphes, maillages, nuages de points...). Plus récemment, une seconde branche de la morphologie mathématique s'est intéressée au développement d'opérateurs dits connexes, s'appuyant sur des notions de topologie combinatoire. Si la plupart des concepts de morphologie mathématique sont valides dans le continu, son principal champ d'action est le traitement de données discrètes, de façon identique à la géométrie discrète.

Historique

La communauté française de géométrie discrète a commencé à se constituer dans les années 1990, à Strasbourg autour de Jean Françon et Jean-Pierre Reveillès, à Grenoble avec Annick Montanvert et Jean-Marc Chassery, et à Paris avec Maurice Nivat, avant de s'étendre plus largement sur le territoire. Elle est à l'origine de la conférence internationale DGCI (Discrete Geometry for Computer Imagery) et de réunions moins formelles organisées à l'Université Paris VII, à l'ENS Ulm, ou plus tard à Clermont-Ferrand par le LAIC et à Lyon par le LIRIS. Pour sa part, la morphologie mathématique a été fondée au milieu des années 60 par Georges Matheron et Jean Serra, au sein de l'Ecole des Mines. Son développement, initialement motivé par des considérations pratiques liées à la géologie et aux applications industrielles s'est rapidement formalisé pour donner corps à une théorie mathématique versatile et notamment applicable à de nombreux domaines, dont l'imagerie discrète. La communauté des chercheurs en morphologie mathématique est à la origine de la conférence internationale ISMM (International Symposium on Mathematical Morphology). Un groupe de travail relatif à la géométrie discrète était constitué avant la création du GdR IM. Son accueil au sein de ce GdR, sous le nom de GT GéoDis, lui a procuré une structure et une visibilité nationale, et lui a permis de s'intégrer dans la vaste communauté française de l'Informatique Mathématique. Les membres du GT GéoDis se trouvant souvent à l'interface des nouvelles sections 6 et 7 de l'INS2I, le GT GéoDis a rejoint, en 2014, le GdR IGRV, sans pour autant quitter le GdR IM. En 2017, la communauté "morphologie mathématique", qui ne disposait pas jusqu'alors de groupe de travail au niveau national, a rejoint le GT GéoDis, pour donner naissance au GT GDMM, qui fédère désormais les activités des deux communautés.

Activités scientifiques

La vocation du Groupe de Travail de Géométrie Discrète et Morphologie Mathématique est de participer à l'animation de la recherche française dans ces domaines. Le GT GDMM présente naturellement des liens avec les deux autres GT de géométrie (GT Géométrie Algorithmique et GT Modélisation Géométrique), qui se traduisent notamment par l'organisation d'un événement récurrent commun, les Journées Informatique et Géométrie (JIG). Plus généralement, les thèmes développés dans le GT GDMM trouvent également des échos dans d'autres domaines, notamment en traitement d'images, en optimisation et en machine learning.

Au niveau international, les activités scientifiques du GT GDMM intersectent celles du TC 18 de l'IAPR (Discrete Geometry and Mathematical Morphology) : http://www.tc18.org. Les principaux résultats de la communauté scientifique fédérée, au niveau national, par le GT GDMM sont diffusés au sein de quelques conférences phares :

Principaux laboratoires participants

Environ 130 permanents (dont 25 femmes) et 50 doctorants / post-doctorants

Unité Code Tutelle(s) Correspondant
LIGM UMR 8049 UPEM, ESIEE-Paris, ENPC, CNRS J. Cousty
LIMOS & IP UMR 6158 UCA, ESME, CNRS Y. Gerard
XLIM UMR 7252 U. Poitiers, Unilim, CNRS E. Andrès
LIRIS UMR 5205 UCB Lyon 1, U. Lumière Lyon 2, INSA Lyon, EC Lyon, CNRS D. Coeurjolly
LRDE EPITA T. Géraud
LTCI Télécom Paris I. Bloch
LIS UMR 7020 U. Aix-Marseille, CNRS J.-L. Mari
LORIA UMR 7503 U. Lorraine, INRIA, CNRS I. Debled-Rennesson
ICube UMR 7357 Unistra, INSA, ENGEES, CNRS M. Tajine
CMM Mines Paristech, Université PSL M. Bilodeau
LISSI EA 3956 UPEC O. Tankyevych
GIPSA-Lab UMR 5216 Grenoble-INP, UGA, CNRS I. Sivignon
LIPADE EA 2517 U. Paris C. Kurtz
IRISA UMR 6074 UBS, U. Rennes 1, ENS Rennes, INSA Rennes, IMT, CentraleSupelec, CNRS, INRIA S. Lefèvre
LaBRI UMR 5800 U. Bordeaux, Bordeaux INP, CNRS, INRIA A. Vialard
LS2N UMR 6004 EC Nantes, IMT Atlantique, U. Nantes, CNRS, INRIA N. Normand
LAMA UMR 5127 U. Savoie Mont-Blanc, CNRS J.-O. Lachaud
CReSTIC EA 3804 U. Reims Champagne-Ardenne N. Passat